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I. Les supports physiques

      Au Début du XXème siècle, c’est à travers des publications, ou soit sous la forme de billets et plus tard de partitions que la musique voyage. Même si le phonographe existe, une très petite partie de la population en dispose, la musique circule le plus souvent sur des feuilles que l’on recopie dans un cahier de chansons. Les plus chanceux découvrent quelques artistes en 78 tours grâce à ce phonographe. Après la seconde guerre mondiale, l’industrie musicale comprends qu’elle dispose d’un énorme potentiel mais qu’il lui manque une technologie capable de faire du disque un objet de grande consommation. Grâce au vinyle ou disque noir, un disque de plastique à la production peu coûteuse et grâce à l’électrophone, désormais la musique pourra se diffusé directement dans les ménages. Dès le début des années 50, c’est le 45 tours qui arrive, appelé ainsi par référence à sa vitesse de rotation à la minute sur l’électrophone. Parallèlement, une autre plateforme se développe : le 33 tours. A l’origine il fait 25 cm de diamètre, permettant la présentation d’une dizaine de chansons, 5 sur chaque face mais dès le début des années 60, il grandit, pour atteindre 30 cm, 14 chansons en moyenne et devenir ce que l’on dénommera « album ». L’album devient le moyen pour un artiste de développer réellement son répertoire, d’en présenter tous les aspects, d’effectuer aussi une réelle création autour d’un ou deux titres qui vont servir de fil conducteur à tous les autres.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

         La voiture étant devenue elle aussi un objet de grande consommation, un produit dérivé va lui être tout d’abord spécifiquement dédié, sous la forme d’une cassette qui va s’introduire dans un lecteur. Elle est introduite en 1963 par Philips après plusieurs années de recherche et de développement. Peu à peu, la cassette va sortir de l’automobile pour arriver dans des appareils autonomes. À partir de 1983 les ventes de musicassettes ont largement dépassé celles des disques vinyles car la cassette conservait des domaines d'utilisation privilégiés avec les appareils portables et l'autoradio. La cassette audio fut même à l’origine d’un objet japonais révolutionnaire le « walkman », permettant d’écouté de la musique partout.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

      Au début des années 90, l’industrie du vinyle s’essouffle à cause de l’apparition du compact disque ou CD, plus petit, plus léger, plus facile à transporter dans sa boîte, et surtout techniquement bien meilleur. Le cd pouvait être graver facilement et à faible cout et donc l'artiste pouvait commencer à distribuer ses compositions. Inventé conjointement par les firmes Philips et Sony Corporation en 1982, il est idéal mais se développe lentement car l’industrie de désormais l’électronique a du mal à faire baisser le prix de revient des appareils de diffusion. En quatre années l’affaire est cependant réglée : le CD devient accessible et à la mode, les maisons de disques ne voient que par lui et le vinyle est rapidement dépassé. Le CD s’impose en enterrant le 33 tours, le CD single suivra et mettra un terme à près de 40 années de règne du 45 tours.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

II. L'arrivée du MP3

Le MP3 est un algorithme de compression audio capable de réduire fortement la quantité de données nécessaire pour restituer du son, mais qui, pour l'auditeur, ressemble à une reproduction du son original. Créé par l'institut Fraunhofer en Allemagne, il fut très rapidement récupéré par les internautes. Dès le début des années 2000, des réseaux d'échange sur Internet via des logiciels de partage de fichiers, utilisé le MP3 car il permettait, malgré le très bas débit de l’époque, d’échanger des fichiers audio. Cette pratique est désormais illégale depuis 2008, car elle ne respecte pas la loi de droits d’auteurs. Mais le téléchargement est toujours présent et c’est même démocratiser au détriment des maisons de disques. Ce document ci-dessous nous le montre bien :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais le MP3 n’a pas que favoriser le téléchargement illégal. En effet, on a vue des sites comme ITunes, le plus connu, mais aussi Deezer se créer. Le MP3, facilement partageable grâce à internet et qui peut aussi se graver sur un disque a permis à de nombreux artistes à se faire connaitre, qui sans cela serai surement rester des amateurs. De plus, il n’y a plus aucun cout pour partager sa musique rapidement. L’utilisation de ce format de compression a donné lieu à l'apparition de baladeurs MP3 tel que l'iPod sous la fameuse marque Apple qui permet d’avoir un nombre importants de musique sur soi. Aujourd'hui, le format MP3 a été adopté par la majorité des sites de vente de musique en ligne tel que la Fnac ou Amazon. Le MP3 s'est largement imposé face à ses concurrents directs que sont les formats de compression mp3PRO, WMA, OGG Vorbis et AAC.

III. Le streaming musical

Le streaming ou lecture en continu, désigne un principe utilisé principalement pour l'envoi de contenu en « direct ». Très utilisée sur Internet, elle permet la lecture d'un flux audio ou vidéo pendant qu'il est diffusé. Elle s'oppose ainsi à la diffusion par téléchargement de fichiers qui nécessite de récupérer l'ensemble des données d'un morceau ou d'un extrait vidéo avant de pouvoir l'écouter ou le regarder. Néanmoins la lecture en continu est, du point de vue théorique, un téléchargement car il y a un échange de données brutes entre un client et un serveur, mais le stockage est provisoire et n'apparaît pas directement sous forme de fichier sur le disque dur du destinataire.Une étude a été publiée en juin 2013 par Hadopi à partir de questionnaires en ligne sur la consommation journalière des participants en biens culturels dématérialisés. D’une façon générale, les résultats mettent en valeur l’importance du streaming, pratiqué par 84 % des consommateurs (contre seulement 49 % pour le téléchargement). La musique est de loin le bien culturel le plus consommé (plus de 23 titres par semaine et par consommateur). C’est la gratuité du streaming qui en a fait un bien très populaire. Pour la musique, 92 % des internautes interrogés pour cette étude effectuée par Hadopi déclarent être allés sur un site légaux comme YouTube, Deezer, Spotify, Dailymotion. Des sites comme soundcloud ont permis à de nombreux artistes de partager uniquement des fichiers audio en se créant un compte personnel pour le partager.

Voici un camembert, résumant les differents supports utilisés au cours des 40 derniers années:

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