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Promotion

1. Avant Internet

 

Avant l’explosion d’Internet la promotion des artistes passait par des circuits plus traditionnels. La réussite de telles intentions de promotion n’était pas garantie et était aléatoire mais respectait la plupart du temps une démarche assez identiques.

 

Avant l’arrivée d’Internet, l’artiste promouvait d’abord son talent avant ses créations. L’objectif était de pouvoir se faire repérer lors de représentations dans des évènements locaux en interprétant des reprises et quelques compositions personnelles. L’artiste cherchait le producteur qui lui donnerait l’opportunité de pouvoir enregistrer son album et de commencer sa carrière à succès. La première démarche d’un artiste était de pouvoir obtenir des représentations gratuites afin de se faire connaitre localement et de créer un premier réseau de proximité avec ses premiers fans. Beaucoup de grands ont commencé de cette manière comme les Beatles, Queen ou The Police.

La proposition d’un producteur dépend du bouche à oreille qui se fait après la première étape et aussi du talent de l’artiste bien entendu. Il y a donc un premier facteur hasard qui intervient. Une fois le premier contact avec le producteur fait, l’artiste va enregistrer sa première dans un studio dont la location sera au frais du producteur ou de la maison de disque qu’il représente, ainsi l’artiste devient dépendant de celui-ci.

Une fois l’oeuvre enregistrée, le producteur va vouloir vendre la musique de son protégé ainsi un deuxième bouche à oreille prend place. Le manager va d’abord faire marcher son réseau qui est constitué de professionnels du monde de la musique. Il va distribuer des singles gratuits de son poulain afin que le monde professionnel ai une première écoute de son travail et que le mot se propage. Le producteur effectue une vraie de démarche de colporteur-vendeur.

Une fois ce premier contact avec le monde professionnel, l’équipe en charge va décider de mettre en avant 2 ou 3 titres de l’album afin qu’il servent de singles à la suite de la promotion. Pour effectuer la promotion de ces singles, l’équipe passe par tout les moyens de communications disponibles à l’époque que sont la télévision, la radio, la presse spécialisée… Un nouvel investissement est effectué par la maison de disque, l’artiste est donc redevables de nouveau et consolide ainsi cette dépendance.

Une fois cette partie de la promotion effectué, une tournée est organisée afin de booster les ventes des CDs. Des ventes sont organisés à la sortie de chaque concert. Les performances live de l’artiste sont extrêmement importantes puisqu’elles sont la démonstration de ce que l’album propose.

Une fois la tournée achevée, un album live est cette fois mise en vente. Comportant souvent un titre exclusif il permet de créer une deuxième vague de vente de CDs afin de préparer l’arrivée d’un autre album.

Le circuit promotionnel suit donc cette boucle. A travers ces étapes, le producteur ou la maison de disque prend un risque en investissant sans avoir de garanti de retour sur l’investissement mais si jamais celui-ci est payant l’artiste a subi toutes les étapes qui le contraigne à cette dépendance de celui qui a investit.

Les jeunes carrières sont souvent le fruit d’une représentation dans une émission de télé spécialisée qui permet de contourner certaines étapes décrites précédemment.

 

2. Après Internet

 

Internet a apporté un bagage entier de nouvelles possibilités pour les artistes qui commence ainsi que ceux qui souhaitent restés indépendants. A travers les différentes plateformes sociales qui se sont développés, les distributeurs de musique en ligne et les tutoriels pour mieux gérer son auto-promotion, l’artiste possède tous les outils nécessaires à la promotion de son travail.

 

L’un des premiers réseaux sociaux destinés à la découverte d’artistes indépendants est Myspace. Plateforme internet destinés au partage d’oeuvres musicales de contributeurs qui leur permet d’atteindre une certaine notoriété qui leur ouvrait la porte de certains majors. Pour montrer la portée de ce réseau, il faut noter qu’il a atteint 230 182 000 utilisateurs en avril 2008, ce qui en aurait fait le 5eme pays le plus peuplé du monde entre l’Indonésie et le Brésil. Ce qui accordait une visibilité quasi-obligatoire pour n’importe quel artiste. Le site permettait notamment de créer un lient spécial entre une communauté de fan et un artiste. Ainsi il était très facile pour un musicien d’annoncer des dates de concert et de rester en contact avec d’autres musiciens.

Le développement de nouveaux réseaux comme Facebook ou Twitter permet à l’artiste de créer une nouvelle communauté de “followers”. Il peut gérer seul sa page ce qui fait de lui l’unique gestionnaire de sa promotion sociale. Les réseaux sociaux voient dans la promotion des artistes une source de revenus importante et développent de nombreux outils afin d’aider les nouveaux comme les artistes confirmés à agrandir leurs communauté. Ainsi Twitter lance Twitmusic comme plateforme pour l’industrie musicale quand Facebook introduit peu d’outils vraiment ergonomique dans les fonctionnalités des pages préférant laisser l’hébergement des oeuvres à d’autres sites et se contentant de sa fonction de partage.

Parmi ces sites qui permettent à l’artiste d’héberger ses oeuvres on retrouve Myspace mais également , Soundcloud, Dailymotion et, surement le plus connu d’entre tous, Youtube. Chacun de ces sites apporte des avantages qui permettent à l’artiste de poster son travail et de le partager avec le reste de sa communauté. Dailymotion et Youtube permettent d’héberger des vidéos et donc à l’artiste d’associer un visuel à son oeuvre musicale afin de lui donner plus d’identité. quand Soundcloud se contente d’héberger les fichiers audio et permettre leur écoute à tout les “followers” d’un artiste.

Il est également extrêmement simple pour un artiste de trouver les informations afin d’optimiser sa campagne de promotion sur Internet. De nombreux tutoriels et explications sont fournis et l’on trouve même des gourous dans cet aspect du marketing qui est le futur de l’industrie musicale à l’image de Ian Rogers et de sa stratégie pour “vendre sa musique comme une rock star sur Internet”. Il existe également des sites qui référence les meilleures solutions en fonction de ce que l’artiste souhaite faire pour sa promotion, la manière dont il veut le faire et le public qu’il souhaite atteindre.

Avec les possibilités publicitaires présentes sur le net, notamment sur Facebook et Google, l’artiste peut se permettre une visibilité plus grande à moindre coût. Ainsi les premier prix pour des annonces publicitaires se comptent en centimes par jour même si elle n’assure qu’une faible visibilité.

Malgré toutes ces nouvelles possibilités les artistes qui ont un contrat avec des maisons de disque ou qui cherchent à en obtenir un passent également par les étapes plus classiques de l’avant Internet.

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